« La Santé mentale des enfants : le droit au bien-être »

« La Santé mentale des enfants : le droit au bien-être »
Ce rapport est construit à partir des saisines adressées par des enfants au Défenseur des droits et des expressions de plus de 600 enfants et adolescent.es. Soulignons que les Francas sont, cette année, cités parmi les associations ayant contribué à la consultation des enfants et des adolescent.es réalisée dans le cadre du travail d’élaboration de ce rapport.

Qu’est-ce que la santé mentale ?

Les enfants consultés dans le cadre de ce rapport associent globalement la notion de santé mentale à celle du bien-être et la définissent par le fait de se sentir bien dans sa tête en faisant référence à leurs émotions, leurs sentiments, leurs ressentis et leur état d’esprit. « La santé mentale c’est quand on est bien dans sa tête. J’ai le droit d’aimer et de recevoir de l’affection ».

Ainsi, ce rapport aborde notamment les enjeux liés à la prévention, au repérage et à la prise en charge de la souffrance psychique des enfants. Le droit à être entendu et à s’exprimer, le droit à être informé, le droit au respect de sa vie privée, le droit à la protection contre toutes formes de violence y font l’objet d’une attention particulière, ainsi que la prise en compte des besoins fondamentaux et de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Les préconisations de la Défenseure des droits

La Défenseure insiste en particulier sur quelques points qui font écho au projet des Francas :

  • Chaque enfant doit pouvoir accéder à des dispositifs d’accueil du jeune enfant, ce qui suppose d’augmenter les moyens accordés au réseau de protection maternelle infantile ainsi que le nombre de centres sur le territoire de chaque département, et de développer les dispositifs de soutien à la parentalité.
  • Pour favoriser la liberté d’expression des enfants sur les sujets qui les concernent, la Défenseure des droits préconise que les espaces d’accueil de la parole de l’enfant soient développés et pérennisés et qu’une attention particulière soit portée aux enfants dont la souffrance n’est pas toujours visible.
  • Elle recommande au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et au ministre des Solidarités et de la Santé de permettre à chaque enfant scolarisé d’accéder à des activités et à des ateliers permettant le développement de ses compétences psychosociales.
  • Afin de mieux lutter contre les discriminations, le harcèlement scolaire et les autres formes de violences à l’école, la Défenseure des droits recommande de rendre systématiques et effectifs les modules dédiés à l’éducation aux droits, tels que prévus dans les programmes.

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